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politique
21 août 2020

Un nouveau scandale de corruption.

A Bruxelles, la démolition de l'ancien siège politique de l'OTAN a commencé lentement. "Old" est l'endroit où l'OTAN siège à Bruxelles depuis 1967 (je vais vous le dire de manière assez corrosive: le premier quartier général de l'Alliance de l'Atlantique Nord a été installé en 1949 à Londres au 13 Belgrave Square.

Puis le centre de décision s'installe d'abord à Paris au Palais Chaillot (1952-1966), et même plus tard à Bruxelles, depuis 1967).

Il est situé depuis lors dans la capitale de la Belgique à la périphérie même de la ville, sur le boulevard du roi Léopold III.

Comme vous le savez, le siège politique de l'OTAN était à Bruxelles après Paris à partir du moment où la France a suspendu sa présence militaire dans l'alliance sous de Gaulle. Les autorités locales bruxelloises ne pouvaient alors rien offrir de mieux que les bâtiments construits pour les besoins de l'hôpital.

(L'OTAN possède également l'un des deux quartiers généraux militaires en Belgique, elle n'est pas loin de la ville wallonne de Mons, le deuxième quartier général militaire est situé aux Etats-Unis, cependant, ce sont les détails).

Depuis 2008, la construction d'un nouveau complexe d'alliance a débuté (travaux de construction en cours depuis 2010). Exactement à la même adresse, uniquement du côté opposé. Le projet est coûteux (bien que le budget soit classé dans les détails), le nouveau bâtiment a été érigé par des entreprises américaines sous la houlette d'ingénieurs militaires belges. Ils ont terminé formellement en 2016, et inaugurés en mai 2017, exactement lors du sommet bruxellois de l'alliance. Et, comme vous le savez, à l'OTAN également, le mouvement équivaut à deux incendies, même si les dossiers secrets et les ordinateurs doivent être déplacés juste de l'autre côté de la route.

L'ancien siège, en plus de l'héritage hospitalier, était vraiment gênant, ne serait-ce qu'en raison de l'expansion de l'alliance, dans laquelle il y a maintenant exactement 30 pays. Nouveau - beau, sans aucun doute. Mais pourquoi - je n'ai pas non plus de réponse à cette question. De plus, il n'y a pas de réponse: et dans quels pays (au moins ces dernières années, alors que la Lettonie est membre de l'OTAN) cette OTAN a-t-elle apporté la paix, la stabilité et la prospérité?

J'ai réussi à visiter la capitale de la Serbie, Belgrade, à l'occasion du 20e anniversaire du bombardement de l'OTAN sur la capitale de la Yougoslavie, et même alors de rencontrer le président Vucic. Mais quand vous vous promenez dans le parc non loin de l'église orthodoxe russe, où est enterré le baron Piotr Nikolaevich Wrangel, vous voyez que ce parc révèle une terrible histoire du bombardement de Belgrade, et les Serbes s'en souviennent encore. Et au centre - un monument à l'ancien président de la République d'Azerbaïdjan Heydar Aliyev, il a été le premier à fournir une aide financière aux Serbes, choqué par la mort de personnes âgées et d'enfants en 1999 ...

Je me souviens de la première fois que je suis venu à l'ancien siège en tant que journaliste juste après que la Lettonie a rejoint l'alliance. Il a notamment interviewé à la télévision l'ambassadeur de Lettonie auprès de l'OTAN, à l'époque Imants Liegis. Il était frappant que l'ambassade de Lettonie à l'OTAN soit alors assise dans un conteneur maritime, qui ressemblait plus à un hangar à un bâtiment qu'à une mission diplomatique. Et sur une sorte de poteaux temporaires en bois à la remorque se trouvaient des fils pour l'électricité et, très probablement, une sorte de canaux de communication super-secrets. Il n'y avait plus de place pour les diplomates lettons dans les bâtiments hospitaliers ... Et c'était tout en 2005, bien avant que la Macédoine du Nord et le Monténégro ne rejoignent l'alliance.

Il est peu probable qu'un simple mortel puisse s'approcher de la porte et prendre un selfie à l'entrée de l'OTAN. Dire qu'il est bien gardé, c'est ne rien dire. Mais si vous prenez le 12e bus régulier de Bruxelles à l'aéroport de Zaventem, vous pouvez prendre des photos de la fenêtre de l'ancienne et de la nouvelle maison de l'OTAN exactement pendant que le bus est à l'arrêt du nom de l'alliance. Ce que j'ai fait.

Et chaque fois que je roule le long du boulevard Leopold III, je me souviens, non sans sourire, de la rencontre avec l'actuel secrétaire général de l'OTAN, Pence Stoltenberg. Il est venu à notre Parlement européen à la commission des affaires étrangères et, comme cela lui arrive encore aujourd'hui, il a éclaté dans une assez longue nuit à propos de l'accumulation de la puissance militaire de la Russie, qui constitue une menace pour les pays de l'OTAN, et donc eux, les pays de l'OTAN, devraient dépenser encore plus d'argent pour l'armement. Comme vous le savez, la meilleure question est celle qui est la plus naïve. Soudain, le président Elmar Brock me donne la parole, et je demande à Stoltenberg: "Aujourd'hui, tous les pays de l'OTAN dépensent 16 fois plus en armes que la Russie. Maintenant, vous proposez de dépenser encore plus. Cela signifie-t-il que vous admettez deux choses: 1) les armes russes sont non seulement moins chères, mais aussi plus efficaces; 2) Les budgets actuels de l'OTAN sont "coupés" avec succès - si ce montant n'est pas suffisant pour une réponse digne de la "Russie agressive"? " Je me souviens comment Stoltenberg a rougi et s'est mis en colère. Et, naturellement, il n'a pas répondu en substance. Seul Kalniete (nous étions dans le même comité) a crié de l'endroit: "Ne l'écoutez pas! C'est le Kremlin! " J'ai failli mourir de rire ...

Et pour conclure, encore une petite touche à la question de la "position de principe de l'alliance" sur la question de la Russie. Lorsque l'ancien secrétaire général de l'OTAN, Dane Anders Fogh Rasmussen, s'est retrouvé au chômage, il a obtenu un poste au conseil d'administration de la banque lettone Norvik auprès de l'oligarque russe Guselnikov. Ce dernier possédait déjà la banque, la conduisant par la suite à la faillite. Lorsque j'ai été invité à la diffusion en direct de "Euronews" par le très célèbre journaliste Stephan Grobe (et c'était une émission en direct tout à fait honnête, pas un enregistrement), avec un représentant de la Fondation Rasmussen exactement les jours du sommet de l'OTAN à Bruxelles en 2017, le diable m'a tiré la langue pour me souvenir en direct sur le salaire de Rasmussen avec "l'argent sale russe". Le pauvre homme s'est enfui du studio, sans dire au revoir, dans la pause publicitaire.

Pourquoi je vous dis tout cela ici? Et à rien. Je voulais vous souhaiter une bonne nuit et que vous ne rêviez pas de missiles de croisière maléfiques.

https://www.facebook.com/andrejs.mamikins/posts/10217359052920744

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